Tu me manques comme
le ton à
une chanson,
Tu me manques comme
le fond à un texte.
J’ai perdu mon éclat,
ma beauté, et mon parfum,
Depuis que t’es
partie,
Pareil à une fleur fanée, je
ne sers plus à rien au jardin.
Je n’étais qu’un feu qui
s’éteignait,
Providentiellement,
t’es venue avec ta braise me raviver,
Soudainement tu m’as
repris ce beau cadeau sans m’aviser.
J’suis qu’un
brimborion,
Sans toi j’suis moins
qu’une feuille de brouillon.
Moi et toi étions
comme une paire de chaussures,
Quand une pièce se
perd
La pièce restante
perd sa valeur.
Tu me manques comme
la musique, les mangers et les boires qui manquent à une fête,
Tu me manques comme
un cerveau qui manque à une tête.
Saches que tu me
manques,
Saches que tu me
manques.
Je pleure comme un
petit qui perd un jouet qu’il chérit bien,
Avec une voix pleine de larmes, je crie chérie viens.
Tu me manques comme
les vaccins à un gosse,
Sans ta douceur,
j’suis exposé à une mort précoce.
Tu me manques comme
l’arme à
un soldat en guerre,
Ou comme la mamelle
qui manque à un bébé en l’absence de sa mère.
T’es indispensable à
ma vue
Comme l’eau a la vie.
Tu me manques comme
l’écho à la cloche,
Ton absence m’a
avilit comme un trou à la poche.
Vivre sans toi
Suis dans l’agonie,
Ma vie sans toi
Est vie sans
harmonie.
Tu me manques comme
les béquilles à un boiteux,
Tu me manques comme
la lampe qui manque en pleine obscurité.
Saches que tu me
manques,
Saches que tu me manques.
L’amour est le pont
Qui relie les deux
rives de nos cœurs,
Nourrit par les mots
Qui dérivent de nos
cœurs.
Mes décisions
s’écroulent par un seul coup de tes yeux,
Les trompettes de ta
voix écroulent les murailles de mon cœur.
Comme un myope qui
perd ses verres,
Je tergiverse, mais
je persévère,
Pour remettre ma
pendule a l’heure,
J’suis contrains a
percer vers
Saches que tu me
manques,
Saches que tu me
manques.
Trésor NZENGU
un poème très joli même que très triste
RépondreSupprimerOn dirait une chanson.
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