Nos terres mutilées
transpirent du sang,
Nos arbres terrassés
coulent le larme au lieu da la sève,
Nos rivières
rougissent,
La blancheur déménage
de nos sources.
L’image candide
de l’Afrique s’attriste,
Ses cries de détresse
se délient a peine du filet de la terreur,
Ses enfants sont victimes
de son immense richesse,
Les vagins de ses
petites demoiselles se profanent:
A l’âge des poupées
Elles se font arracher
la virginité avant de voir leurs premières règles.
Dans le vent on entend
en sourdine les vrombissements de la haine,
Dans l’air on
respire des flèches empoisonnées.
Le calaison se déchire
et laisse a nu la violence en érection,
Dans le noir
Une main noire
Scripte en noir
Avec une peinture
noire
Sur un tableau
noir.
Nos terres
fertiles abritent des mines anti personnelles,
Sur nos lacs
nagent des cadavres,
Les oiseaux
remplacent leurs chants par des pleures,
Les pluies
abondantes tombent sur le dos d’un canard.
Nos chants des fêtes
sont des poèmes funèbres,
Nos cicatrices
segment la tristesse,
Nos poules
couvent des cailloux,
L’espoir reste un
cousin du dixième degré,
Vachement fières,
On se promène
avec la peur dans les poches.
Les bazookas se
masturbent avec la grasse humaine,
Les gros oiseaux
en métal
Survolent le ciel
Et éjaculent des missiles.
Le soleil est
frigide,
La lune est angoissée,
En tremblant, les
Etoiles pissent de frayeur,
Sagement, ils battent
en retraite.
Le nez du monde suinte
le cahot,
La planète
tuberculeuse tousse des séismes,
Les âmes humaines
crachent des conflits,
Les innocents
s’enrhument.
Nos terres
fertiles abritent des mines anti personnelles,
Sur nos lacs
nagent des cadavres,
Les oiseaux
remplacent leurs chants par des pleures,
Les pluies abondantes
tombent sur le dos d’un canard.
Images fortes, poignantes, bouleversantes. En espérant que la réalité soit parfois plus douce que "Mon délire", bien à vous, Fred
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