lundi 19 août 2013

Protection

Darryl Feldman / Picasa
Lorsque les armes ont crépité, les armes ont chanté
Leurs sons étaient comme ceux du tonnerre.
Il nous a protégés
Nous étions dispersés, comme des brebis sans bergers
Chacun suivait sa direction
La terre a eu peur, le soleil a inhibé ses rayons, la lune a refusé de nous éclairer
C’était comme si les cieux étaient tombés sur nous
Les villes et maisons étaient quasiment inhabitées
Les forêts et brousses de lieux de refuges
Les oiseaux, animaux et les hommes parlaient un même langage
Il nous a protégés
Quand la méchanceté des hommes s’était amplifiée
Lorsqu’ils tiraient dans toutes les directions et surtout ceux qui bougeaient
Ils voulaient nous faire effacer sur la face de la terre des communs des mortels
Oui, nous étions comme la prunelle de son œil
Comme des petits poussins couverts sous ses ailes
Je n’ai jamais vu un bouclier pareil
Pour nous, il demeurera un asile éternel
Il nous a protégés
Des gros baobabs et les éléphants étaient tombés
Mais les roseaux et les petits animaux ont résisté
Parce qu’ils ont placé leur confiance en l’éternel
Il nous a protégés.

Composé par Gaston



2 commentaires:

  1. Anonyme22/8/13

    Merci pour ce poème d'espoir.

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  2. Anonyme27/8/13

    Merci beaucoup pour ce poeme, c'est plein des figures de styles- c'est nostalgique pour nous.

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